L'histoire
de l'Ecologie Politique a maintenant plus d'un quart de siècle et,
vue de l'extérieur, elle semble confuse.
En effet, ce fut une véritable foire d'empoigne entre les différents
courants de pensée. Vous les verrez, à certains moments sceller
des alliances, mais, c'était la carpe qui épousait le lapin ! Vous
les verrez aussi se diviser à nouveau, car les courants représentés
par ces personnes n'avaient en commun que la volonté de faire apparaître
l'écologie dans le champ du politique, dans le champ électoral,
mais, ils n'avaient ni la même analyse, ni les mêmes objectifs,
ni la même stratégie.
Pour
essayer de saisir le sens de cette aventure, au-delà des questions
de personnes, et des tentatives de récupération, il nous faut donc
partir des analyses, des stratégies proposées par les différents
protagonistes. Découvrir que l'émergence d'une Ecologie Politique
Indépendante s'attaquant réellement aux racines des maux dont nous
souffrons a été retardée pendant toutes ces années, ne doit pas
nous faire oublier que cette force est encore à construire, avec
tous ceux qui se reconnaissent dans ce combat.
Qui
sommes-nous ? Résumé sur l'histoire de l'Ecologie Politique.
Face
aux insuffisances des partis traditionnels
Au
départ, ce qui rapprochait tous les écologistes était " l'insuffisance
" des partis, des mouvements et des théories politiques traditionnelles
dans leur capacité d'intégration d'un certain nombre de préoccupations
qualitatives et écologiques. Mais, on peut dire que, symétriquement
aux associatifs qui voulaient faire de la politique sans en faire,
ceux qui n'avaient pas renoncé à leur camp (en général la gauche),
ni à leur tradition écologique, se contentaient largement de cette
critique en terme "d'insuffisance". Toutefois, parler d'insuffisance,
n'a rien à voir avec le fait de parler d'erreur ou d'incompatibilité.
Ceux qui croyaient en la nécessité d'une écologie théorique et organisationnelle
insistaient, en effet, sur l'incompatibilité majeure des partis
traditionnels à intégrer les valeurs et les préoccupations écologiques,
et sur le fait que les théories traditionnelles se trompaient d'adversaire,
se trompaient quand elles désignaient l'origine des dégradations.
Pouvait-on,
en effet, continuer à imaginer que c'étaient le profit, la propriété
des moyens de production, les capitalistes qui avaient engendré
l'assèchement de la Mer d'Aral, la catastrophe de Tchernobyl, etc...Peut-on
encore s'imaginer que c'est uniquement le capitalisme donc le profit
qui soit le moteur dans la construction du barrage des trois vallées
sur le Fleuve Jaune en Chine ?
En
revanche, ne trouvait-on pas, dans tous les pays en cause, la même
religion du maximum de croissance de la production et de la productivité,
la même domination du critère du calcul économique, le " même regard
instrumental" ( regard qui voit uniquement ce en quoi chaque chose,
chaque acte ou chaque être est le simple instrument d'un objectif)
? En bref, le même économisme, le même productivisme?
Or,
ces éléments : croissance de la production, de la productivité,
de la consommation, loin d'être dénoncés par les partis de l'époque,
étaient considérés par eux, comme des objectifs prioritaires, ou
les facteurs centraux et indispensables du progrès. Ce sont ces
erreurs dans la désignation de l'adversaire, dans l'analyse des
mécanismes qui obligèrent intellectuellement les écologistes conscients,
à formuler de nouvelles explications et à créer sur cette base de
nouvelles organisations.
Cette
impossibilité des partis traditionnels à intégrer les problèmes
écologiques apparaissait déjà, quand on évoquait la qualité, la
beauté. Ce type de préoccupation, de reproche fait à la réalité
sociale, était vite considéré comme relevant de la subjectivité
individuelle. Le problème de la violence est à cet égard très symptomatique
; actuellement, ce sujet ne peut être débattu, discuté, que dans
un cadre objectif définissant des faits et des délits. La diminution
de la chaleur humaine, des gestes d'attention, d'amitié, d'affection,
qui peut se trouver à l'origine de ces actes de délinquance, n'est,
elle, presque jamais prise en compte. Cela relève de la subjectivité
individuelle ! En revanche, on commence à en parler comme un problème
"social, politique" dès lors que la dégradation du climat affectif
d'un milieu social se traduit par une montée de la délinquance,
des crimes, des dégradations, etc... Objectivité oblige !
La
grande diversité des écologistes
On
retrouvera tout au long de cet historique deux grands ensembles
opposés : ceux dont nous étions, qui croyaient en la nécessité
d'une écologie politique autonome à la fois sur le plan théorique
et organisationnel, et ceux qui n'y croyaient pas et qui étaient
les plus nombreux et les plus variés. Il s'agit évidemment ici d'une
représentation schématique : les courants décrits sont des types
purs. La réalité sera évidemment beaucoup plus complexe.
=>
Parmi ceux qui n'y croyaient pas ou n'en voulaient pas, on peut
distinguer:
- les
associatifs qui se disaient "apolitiques". Ils refusaient d'entrer
dans une organisation politique structurée, de formuler une analyse
globale. Pour eux, ce qui leur apparaissait uniquement nécessaire
était de se présenter aux élections pour menacer les politiciens
au pouvoir et faire pression sur eux pour obtenir des mesures dites
écologiques.
- tout un milieu post soixante-huitard, viscéralement opposé à tout
ce qui peut ressembler à une organisation un peu structurée, à tout
ce qui peut donner à quelqu'un une parcelle de pouvoir, profondément
imprégné d'un mélange d'idées où se côtoyaient l'antimilitarisme,
l'anarchisme anti-autoritaire, la non violence, le tout profondément
influencé par certains journaux comme "La Gueule Ouverte" et "Charlie
Hebdo".
-ceux
qui étaient attachés aux explications politiques traditionnelles.
C'étaient des individus issus parfois du PC ou PS, qui avaient rompu
avec la pratique de leur ancien parti pour des raisons de forme,
mais qui restaient fidèles par un sentiment d'appartenance au clan
de la Gauche. Ils pensaient que l'Ecologie allait pouvoir être prise
en compte par la Gauche et qu'elle n'avait pas d'avenir indépendamment
de cette Gauche. Mais surtout, ils n'étaient pas vraiment conscients
de la nécessité d'inverser les grandes évolutions, lourdes et "
motrices " contemporaines, à l'origine des dégradations quotidiennes,
ni du fait que la Gauche, comme la Droite, était bien souvent le
meilleur soutien de ces évolutions.
Au départ, on ne peut pas dire qu'ils représentaient réellement
un courant. Et pourtant, ce sont eux qui, au fur et à mesure, au
début des années 90, devinrent majoritaires sous le nom de " Verts
Pluriels ", et qui prirent plus ouvertement l'appareil des Verts
au milieu de cette même décennie. A l'heure actuelle, ils sont à
la tête des Verts.
=>
Parmi ceux qui croyaient à l'Ecologie Politique Indépendante,
en une politique nouvelle, on rencontre :
-
d'un côté, ceux qui pensaient que l'écologie pouvait être " déduite
" de la science écologique et que cette écologie avait un peu le
même caractère que cette science. Ainsi, pour beaucoup d'entre eux,
les mesures qu'ils proposaient leur apparaissaient comme des " évidences
", évidences qui ne devaient donc engendrer aucun débat, aucune
discussion politique. Leur fondement était " objectif " et " universel
". La plupart de ces mesures étaient marquées du sceau de l'urgence
et devaient " s'imposer " d'en haut, pour le bien de l'humanité.
Les obstacles venaient d'une ignorance, d'un retard culturel. Les
masses devaient progressivement être éduquées, converties !
A ce niveau-là, ce discours n'était pas sans rappeler le discours
marxiste d'il y a cinquante ans, basé sur le " sens de l'Histoire
", objectif, universel et qui devait s'imposer à chacun. Ce n'était
d'ailleurs peut-être pas un hasard si la majorité de ceux qui animèrent
ce courant étaient d'anciens membres du PCF qui n'avaient fait que
transposer leurs habitudes de pensée vers l'écologie. C'est le courant
qui plus tard fut considéré comme le courant de Waechter.
-
de l'autre, le courant que nous représentons actuellement, composé
de ceux qui pensaient qu'il fallait abandonner les analyses économico-sociales
datant du XIX° siècle, développer une vision du monde capable de
s'opposer aux évolutions qui apparaissent catastrophiques pour l'avenir
en général, former un pôle politique indépendant capable de rassembler
tous ceux qui refusaient ces évolutions, qu'ils soient de Droite
ou de Gauche. Or, il est évident qu'une telle attitude, si elle
arrivait à percer, allait aboutir à la disparition du clivage Gauche/
Droite. D'où la méfiance, les coups bas, le mépris par le silence
des médias dont elle sera victime tout au long de son histoire.
Continuons
cette présentation des différents courants qui traversèrent l'histoire
de l'écologie politique, en nous intéressant à ceux qui se battaient
pour l'apparition d'une écologie politique indépendante. Car cela
peut permettre peut être de comprendre comment ceux qui n'y croyaient
pas ont pu momentanément gagner.
"
La politique divise "
Le
point de vue du courant waechtérien
Chez
ceux qui voulaient faire apparaître une écologie politique indépendante,
il faut reconnaître que les thèses qui étaient les plus proches
de la pensée spontanée des militants de base étaient celles du courant
qui devint celui d'Antoine Waechter. Il faut d'ailleurs ajouter
que dans la plupart des cas, ce que nous allons décrire comme étant
les éléments caractéristiques de ce mouvement n'était pas souvent
le résultat d'une affirmation, d'un raisonnement, mais surtout l'expression
de ce que l'on pourrait appeler la subculture d'un petit milieu.
Elle reste encore extrêmement répandue dans la majorité des militants
de base des Verts qui n'ont pas reçu une éducation doctrinale forte
dans d'autres partis. En fait donc, et c'est peut-être ce qui va
pouvoir expliquer la suite, l'essentiel des thèses n'était pas le
résultat de choix raisonnés, n'étaient pas " politiques ". Et, nous
allons voir que cette relation à la politique est bien peut-être
la grande contradiction qui restera celle de ce courant et qui va
l'affaiblir. Commençons donc par voir ce premier thème caractéristique
: le rejet des politiciens, de la politique, l'idée que la politique
divise.
Chez
les " écologistes " et particulièrement dans le courant d'Antoine
Waechter, l'idée était répandue que la politique divisait, que les
" écologistes " n'avaient pas à faire de la politique " parce qu'elle
divisait ", alors que " les exigences de l'écologie " devraient
interdire cette division et au contraire réunir les Français.
C'est d'ailleurs, il faut bien le dire, une idée qui est répandue
chez l'ensemble des Français, même parmi ceux qui ne sont pas "
écologistes ". Pour beaucoup d'entre eux, les " écologistes non
politiques " devraient se contenter de s'occuper de la nature.
Le
point de vue de notre courant
A l'opposé,
nous pensons que les divisions permettent de choisir plus clairement
; nous pensons qu'elles permettent la démocratie. Pour notre courant,
le rejet du clivage Droite/Gauche n'était pas fondé sur le refus
de la politique, mais au contraire, sur l'idée que ce clivage Droite/Gauche
était insuffisant et ne permettait plus aux Français de choisir
les grands traits de leur avenir ; sur l'idée qu'en réalité, le
clivage primordial était, dans les faits, entre l'acceptation
ou la volonté de donner la primauté aux valeurs, aux exigences économiques
sur les autres valeurs, sur les autres critères humains( sociaux,
esthétiques, affectifs, etc.. ) et le refus de cette primauté de
l'économie, en résumé, entre l'économisme et le non économisme.
Le clivage primordial est bien entre, d'un côté, ceux qui acceptent
ou veulent même la primauté des évolutions et des structures qui
obligent dans les faits la plupart des hommes à se conformer à cet
économisme et d'autre part, ceux qui les refusent. Pour notre courant,
il est peu significatif de se vouloir de droite ou de gauche, si
par ailleurs, on accepte un économisme qui détermine déjà l'essentiel
de notre vie. En revanche, le clivage peut garder un certain sens
si l'on refuse cet économisme. Mais, ce sens ne peut exister que
par le refus collectif de l'économisme, refus qui ouvre une marge
de manœuvre qui ne pourrait exister sinon. Il apparaît donc que
le clivage Droite/Gauche, au mieux, ne peut être socialement que
second par rapport au clivage économisme/non économisme expliqué
plus haut.
Notre
position n'était donc pas fondée sur l'idée que le clivage Gauche/Droite
n'avait jamais existé, mais sur la double idée :
- que
les partis se réclamant du camp de la droite n'étaient plus vraiment
porteurs des valeurs traditionnelles de la Droite. De même pour
la Gauche; par exemple : on ne pouvait plus dire que la Gauche était
vraiment porteuse de l'idéal de justice et d'égalité face à la Droite,
pas plus que la Droite n'était porteuse de la valeur de liberté,
car dans les faits, elle défendait surtout la liberté du " gros
" au détriment des plus " petits ".
- que
de ce fait, il manquait en politique, l'expression de ceux qui,
au contraire, refusaient la domination des critères économiques,
et donc refusaient les structures économiques qui rendaient cette
domination inéluctable , et qu'enfin, par rapports à ces clivages
nouveaux, essentiellement pro ou anti-productivité, pro ou anti-économiste,
partisan ou non des évolutions liées à ces phénomènes, le clivage
Droite/Gauche, sans perdre sa signification historique, n'avait
plus de sens politique et organisationnel.
Donc,
pour nous, le mot d'ordre était : " Plus de " politique et non pas
refus de la politique ! Significatif était, pour nous, le passage
du Mouvement Ecologique au Mouvement d'Ecologie Politique. Pour
les uns, ce fut seulement la volonté d'une organisation structurée,
pour les autres, pour nous, ce fut l'affirmation que l'on était
un mouvement politique, c'est-à-dire capable de proposer une vision
du monde, des explications du monde, des propositions de changements,
etc… avant d'être un mouvement uniquement écologique, c'est-à-dire
un simple groupe de pression politicien au service de certaines
causes écologiques.
Vouloir
" plus de politique ", cela voulait dire que le problème venait
d'une insuffisance des options proposées aux Français, qu'il fallait
donc, en quelque sorte, accroître l'offre ; que sous sa diversité
apparente, cette offre politique était en fait très restreinte.
Cela voulait dire aussi que partout, il fallait réhabiliter le débat,
les discussions sur les explications globales. Or, on se trouvait
dans les années 70-80 , dans une période où le discrédit progressif
des thèses du dogme marxiste rejaillissait sur toute forme d'essai
d'explication sociale globale. Le courant waechtérien, et plus tard,
la majorité des Verts se nourriront de ces rejets. Notre situation
était difficile : demander plus de réflexion politique, plus de
discussions, au moment où le rejet de toute explication conduisait
la majorité à idolâtrer le " concret ", le " terrain ", le militant
de base le nez sur ses problèmes.
La
nécessité des débats et des discussions : L'existence de conflits
entre nos propres valeurs
Certes,
nous pensions que nous avions raison, que nos propositions, nos
orientations étaient nouvelles, qu'il fallait rassembler ceux qui
étaient d'accord là-dessus. Mais, comme nous l'avons évoqué plus
haut, nombre de ceux qui n'avaient pas de " culture politique ",
et en particulier, une partie majoritaire du courant waechtérien,
avaient tendance à considérer que les propositions écologiques étaient
des " évidences ". On n'a pas besoin de discuter des " évidences
" ! Pour beaucoup, n'apparaissait pas immédiatement à l'esprit la
notion de conflits de valeurs ni l'idée que les choix à faire
ne sont pas essentiellement des choix entre objectifs, mais entre
des hiérarchies d'objectifs, des choix entre différents types de
moyens et de méthodes.
En
revanche, pour notre courant, notre conception de la politique est
inséparable de notre conception de la condition humaine : nous sommes
sans cesse confrontés à des réalités " tragiques ", c'est-à-dire
des réalités qui font apparaître que les conflits, dans la majeure
partie des cas, ne sont pas des conflits entre ce qui est bon
et ce qui est mauvais, mais des conflits de valeurs, des conflits
entre des valeurs permanentes, entre par exemple, l'écologie et
la liberté, entre l'amour et la connaissance, etc… et, résoudre
ces conflits en supprimant l'un des éléments, est une solution pire
que la situation de départ. A l'opposé, mettre l'accent sur le caractère
universel, objectif et évident des mesures écologiques à prendre
conduit les autres courants à oublier ces conflits de valeurs et
à évacuer la nécessité d'une conscience du tragique de la condition
humaine.
Ce regard " tragique " sur le monde était pour nous, une des meilleures
vaccinations contre le risque de retour de visions totalitaires,
visions qui n'empruntent évidemment pas les voies du passé, mais
qui ne peuvent que se glisser dans les interstices de toutes les
" bonnes consciences ".
La
nécessité d'une explication globale adaptée à notre temps : le productivisme
Notre
courant a insisté, dès le départ, sur les exigences spécifiques
d'un mouvement politique. La plupart des écologistes étaient issus
ou liés à des associations. En un sens, cette proximité de préoccupations
vécues au quotidien par des citoyens était la force des écologistes
politiques. Mais, la conscience de l'insuffisance des partis traditionnels
a poussé beaucoup d'écologistes à se laisser bercer et à continuer
à découper la réalité en petites rondelles, sans chercher de véritable
alternative, dans les explications globales, aux insuffisances manifestes
des grands partis. En revanche, pour eux, le mot d'écologie était
le nouveau sésame. Dès les Assises de Lilles en 1975, notre courant
va donc lancer un débat sur la nécessité de trouver des explications
aux erreurs, autres que la corruption ou le mépris du politique.
Il s'est manifesté par un texte proposant un concept explicatif,
alternatif à celui de " capitalisme ", celui de " productivisme
". Tout au long des années qui suivirent, notre courant va s'efforcer
de développer le débat sur ces questions, et dire que certaines
évolutions lourdes, motrices, que certaines structures économico-sociales,
et certaines mentalités font bloc entre-elles en se rendant " nécessaires
" les unes aux autres et se reproduisent les unes les autres, tout
en étant en conflit avec d'autres forces, d'autres tendances.
Pour
notre courant (Ecologie et liberté) il est nécessaire de comprendre
et expliquer pour pouvoir changer. Expliquer, comprendre, ce n'est
pas dénoncer. Les attitudes moralisatrices présentent plusieurs
inconvénients. Le refus de l'esprit moralisateur, le refus des démarches
dénonciatrices a pour objectif de respecter la liberté des individus,
de les libérer et non de les forcer. Les interdictions ne sont pas
notre façon de voir. Ce qu'il faut, c'est empêcher que les comportements
écologiques soient désavantagés ou impossibles, ce n'est pas interdire
ceux qui ne sont pas " conformes ", sauf s'ils portent atteinte
à la liberté des autres citoyens. Liberté, diversité, autonomie,
indépendance, voilà pour nous, les valeurs de l'écologie politique
indépendante.
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