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Club Ecologie et Liberté

Qui sommes-nous ?

Historique de l'écologie politique

L'histoire de l'Ecologie Politique a maintenant plus d'un quart de siècle et, vue de l'extérieur, elle semble confuse.
En effet, ce fut une véritable foire d'empoigne entre les différents courants de pensée. Vous les verrez, à certains moments sceller des alliances, mais, c'était la carpe qui épousait le lapin ! Vous les verrez aussi se diviser à nouveau, car les courants représentés par ces personnes n'avaient en commun que la volonté de faire apparaître l'écologie dans le champ du politique, dans le champ électoral, mais, ils n'avaient ni la même analyse, ni les mêmes objectifs, ni la même stratégie.

Pour essayer de saisir le sens de cette aventure, au-delà des questions de personnes, et des tentatives de récupération, il nous faut donc partir des analyses, des stratégies proposées par les différents protagonistes. Découvrir que l'émergence d'une Ecologie Politique Indépendante s'attaquant réellement aux racines des maux dont nous souffrons a été retardée pendant toutes ces années, ne doit pas nous faire oublier que cette force est encore à construire, avec tous ceux qui se reconnaissent dans ce combat.

 

Qui sommes-nous ? Résumé sur l'histoire de l'Ecologie Politique.

Sommaire
- Face aux insuffisances des partis traditionnels
- La grande diversité des écologistes
- " La politique divise "
- La nécessité des débats et des discussions : l'existence de conflits entre nos propres valeurs
- L'urgence d'une explication globale adaptée à notre temps : le productivisme
- La strategie du " ni, ni "
- Le mythe de l'unite des ecologistes
- Pour voir à l'œuvre toutes ces tendances… (1974-1979)
- L'émergence historique de l'Ecologie Politique et Independante : la creation du MEP en 1979
- Structuration des divers mouvements au debut des annees 80
- La réalisation du " rêve " : l'unite des écologistes en 1984
- Vers l'eclatement 1993-1994.
- Pourquoi nous ne pouvons pas actuellement etre chez les Verts
- Similitudes et differences avec le courant waechterien
- Les debuts difficiles de la Confderation des Ecologistes Independants
- Comment trouver un debouche politique aux nouvelles resistances ?

Face aux insuffisances des partis traditionnels

Au départ, ce qui rapprochait tous les écologistes était " l'insuffisance " des partis, des mouvements et des théories politiques traditionnelles dans leur capacité d'intégration d'un certain nombre de préoccupations qualitatives et écologiques. Mais, on peut dire que, symétriquement aux associatifs qui voulaient faire de la politique sans en faire, ceux qui n'avaient pas renoncé à leur camp (en général la gauche), ni à leur tradition écologique, se contentaient largement de cette critique en terme "d'insuffisance". Toutefois, parler d'insuffisance, n'a rien à voir avec le fait de parler d'erreur ou d'incompatibilité. Ceux qui croyaient en la nécessité d'une écologie théorique et organisationnelle insistaient, en effet, sur l'incompatibilité majeure des partis traditionnels à intégrer les valeurs et les préoccupations écologiques, et sur le fait que les théories traditionnelles se trompaient d'adversaire, se trompaient quand elles désignaient l'origine des dégradations.

Pouvait-on, en effet, continuer à imaginer que c'étaient le profit, la propriété des moyens de production, les capitalistes qui avaient engendré l'assèchement de la Mer d'Aral, la catastrophe de Tchernobyl, etc...Peut-on encore s'imaginer que c'est uniquement le capitalisme donc le profit qui soit le moteur dans la construction du barrage des trois vallées sur le Fleuve Jaune en Chine ?

En revanche, ne trouvait-on pas, dans tous les pays en cause, la même religion du maximum de croissance de la production et de la productivité, la même domination du critère du calcul économique, le " même regard instrumental" ( regard qui voit uniquement ce en quoi chaque chose, chaque acte ou chaque être est le simple instrument d'un objectif) ? En bref, le même économisme, le même productivisme?

Or, ces éléments : croissance de la production, de la productivité, de la consommation, loin d'être dénoncés par les partis de l'époque, étaient considérés par eux, comme des objectifs prioritaires, ou les facteurs centraux et indispensables du progrès. Ce sont ces erreurs dans la désignation de l'adversaire, dans l'analyse des mécanismes qui obligèrent intellectuellement les écologistes conscients, à formuler de nouvelles explications et à créer sur cette base de nouvelles organisations.

Cette impossibilité des partis traditionnels à intégrer les problèmes écologiques apparaissait déjà, quand on évoquait la qualité, la beauté. Ce type de préoccupation, de reproche fait à la réalité sociale, était vite considéré comme relevant de la subjectivité individuelle. Le problème de la violence est à cet égard très symptomatique ; actuellement, ce sujet ne peut être débattu, discuté, que dans un cadre objectif définissant des faits et des délits. La diminution de la chaleur humaine, des gestes d'attention, d'amitié, d'affection, qui peut se trouver à l'origine de ces actes de délinquance, n'est, elle, presque jamais prise en compte. Cela relève de la subjectivité individuelle ! En revanche, on commence à en parler comme un problème "social, politique" dès lors que la dégradation du climat affectif d'un milieu social se traduit par une montée de la délinquance, des crimes, des dégradations, etc... Objectivité oblige !

La grande diversité des écologistes

On retrouvera tout au long de cet historique deux grands ensembles opposés : ceux dont nous étions, qui croyaient en la nécessité d'une écologie politique autonome à la fois sur le plan théorique et organisationnel, et ceux qui n'y croyaient pas et qui étaient les plus nombreux et les plus variés. Il s'agit évidemment ici d'une représentation schématique : les courants décrits sont des types purs. La réalité sera évidemment beaucoup plus complexe.

=> Parmi ceux qui n'y croyaient pas ou n'en voulaient pas, on peut distinguer:

- les associatifs qui se disaient "apolitiques". Ils refusaient d'entrer dans une organisation politique structurée, de formuler une analyse globale. Pour eux, ce qui leur apparaissait uniquement nécessaire était de se présenter aux élections pour menacer les politiciens au pouvoir et faire pression sur eux pour obtenir des mesures dites écologiques.
- tout un milieu post soixante-huitard, viscéralement opposé à tout ce qui peut ressembler à une organisation un peu structurée, à tout ce qui peut donner à quelqu'un une parcelle de pouvoir, profondément imprégné d'un mélange d'idées où se côtoyaient l'antimilitarisme, l'anarchisme anti-autoritaire, la non violence, le tout profondément influencé par certains journaux comme "La Gueule Ouverte" et "Charlie Hebdo".

-ceux qui étaient attachés aux explications politiques traditionnelles. C'étaient des individus issus parfois du PC ou PS, qui avaient rompu avec la pratique de leur ancien parti pour des raisons de forme, mais qui restaient fidèles par un sentiment d'appartenance au clan de la Gauche. Ils pensaient que l'Ecologie allait pouvoir être prise en compte par la Gauche et qu'elle n'avait pas d'avenir indépendamment de cette Gauche. Mais surtout, ils n'étaient pas vraiment conscients de la nécessité d'inverser les grandes évolutions, lourdes et " motrices " contemporaines, à l'origine des dégradations quotidiennes, ni du fait que la Gauche, comme la Droite, était bien souvent le meilleur soutien de ces évolutions.
Au départ, on ne peut pas dire qu'ils représentaient réellement un courant. Et pourtant, ce sont eux qui, au fur et à mesure, au début des années 90, devinrent majoritaires sous le nom de " Verts Pluriels ", et qui prirent plus ouvertement l'appareil des Verts au milieu de cette même décennie. A l'heure actuelle, ils sont à la tête des Verts.

=> Parmi ceux qui croyaient à l'Ecologie Politique Indépendante, en une politique nouvelle, on rencontre :

- d'un côté, ceux qui pensaient que l'écologie pouvait être " déduite " de la science écologique et que cette écologie avait un peu le même caractère que cette science. Ainsi, pour beaucoup d'entre eux, les mesures qu'ils proposaient leur apparaissaient comme des " évidences ", évidences qui ne devaient donc engendrer aucun débat, aucune discussion politique. Leur fondement était " objectif " et " universel ". La plupart de ces mesures étaient marquées du sceau de l'urgence et devaient " s'imposer " d'en haut, pour le bien de l'humanité. Les obstacles venaient d'une ignorance, d'un retard culturel. Les masses devaient progressivement être éduquées, converties !
A ce niveau-là, ce discours n'était pas sans rappeler le discours marxiste d'il y a cinquante ans, basé sur le " sens de l'Histoire ", objectif, universel et qui devait s'imposer à chacun. Ce n'était d'ailleurs peut-être pas un hasard si la majorité de ceux qui animèrent ce courant étaient d'anciens membres du PCF qui n'avaient fait que transposer leurs habitudes de pensée vers l'écologie. C'est le courant qui plus tard fut considéré comme le courant de Waechter.

- de l'autre, le courant que nous représentons actuellement, composé de ceux qui pensaient qu'il fallait abandonner les analyses économico-sociales datant du XIX° siècle, développer une vision du monde capable de s'opposer aux évolutions qui apparaissent catastrophiques pour l'avenir en général, former un pôle politique indépendant capable de rassembler tous ceux qui refusaient ces évolutions, qu'ils soient de Droite ou de Gauche. Or, il est évident qu'une telle attitude, si elle arrivait à percer, allait aboutir à la disparition du clivage Gauche/ Droite. D'où la méfiance, les coups bas, le mépris par le silence des médias dont elle sera victime tout au long de son histoire.

Continuons cette présentation des différents courants qui traversèrent l'histoire de l'écologie politique, en nous intéressant à ceux qui se battaient pour l'apparition d'une écologie politique indépendante. Car cela peut permettre peut être de comprendre comment ceux qui n'y croyaient pas ont pu momentanément gagner.

" La politique divise "

Le point de vue du courant waechtérien

Chez ceux qui voulaient faire apparaître une écologie politique indépendante, il faut reconnaître que les thèses qui étaient les plus proches de la pensée spontanée des militants de base étaient celles du courant qui devint celui d'Antoine Waechter. Il faut d'ailleurs ajouter que dans la plupart des cas, ce que nous allons décrire comme étant les éléments caractéristiques de ce mouvement n'était pas souvent le résultat d'une affirmation, d'un raisonnement, mais surtout l'expression de ce que l'on pourrait appeler la subculture d'un petit milieu. Elle reste encore extrêmement répandue dans la majorité des militants de base des Verts qui n'ont pas reçu une éducation doctrinale forte dans d'autres partis. En fait donc, et c'est peut-être ce qui va pouvoir expliquer la suite, l'essentiel des thèses n'était pas le résultat de choix raisonnés, n'étaient pas " politiques ". Et, nous allons voir que cette relation à la politique est bien peut-être la grande contradiction qui restera celle de ce courant et qui va l'affaiblir. Commençons donc par voir ce premier thème caractéristique : le rejet des politiciens, de la politique, l'idée que la politique divise.

Chez les " écologistes " et particulièrement dans le courant d'Antoine Waechter, l'idée était répandue que la politique divisait, que les " écologistes " n'avaient pas à faire de la politique " parce qu'elle divisait ", alors que " les exigences de l'écologie " devraient interdire cette division et au contraire réunir les Français.
C'est d'ailleurs, il faut bien le dire, une idée qui est répandue chez l'ensemble des Français, même parmi ceux qui ne sont pas " écologistes ". Pour beaucoup d'entre eux, les " écologistes non politiques " devraient se contenter de s'occuper de la nature.

Le point de vue de notre courant

A l'opposé, nous pensons que les divisions permettent de choisir plus clairement ; nous pensons qu'elles permettent la démocratie. Pour notre courant, le rejet du clivage Droite/Gauche n'était pas fondé sur le refus de la politique, mais au contraire, sur l'idée que ce clivage Droite/Gauche était insuffisant et ne permettait plus aux Français de choisir les grands traits de leur avenir ; sur l'idée qu'en réalité, le clivage primordial était, dans les faits, entre l'acceptation ou la volonté de donner la primauté aux valeurs, aux exigences économiques sur les autres valeurs, sur les autres critères humains( sociaux, esthétiques, affectifs, etc.. ) et le refus de cette primauté de l'économie, en résumé, entre l'économisme et le non économisme. Le clivage primordial est bien entre, d'un côté, ceux qui acceptent ou veulent même la primauté des évolutions et des structures qui obligent dans les faits la plupart des hommes à se conformer à cet économisme et d'autre part, ceux qui les refusent. Pour notre courant, il est peu significatif de se vouloir de droite ou de gauche, si par ailleurs, on accepte un économisme qui détermine déjà l'essentiel de notre vie. En revanche, le clivage peut garder un certain sens si l'on refuse cet économisme. Mais, ce sens ne peut exister que par le refus collectif de l'économisme, refus qui ouvre une marge de manœuvre qui ne pourrait exister sinon. Il apparaît donc que le clivage Droite/Gauche, au mieux, ne peut être socialement que second par rapport au clivage économisme/non économisme expliqué plus haut.

Notre position n'était donc pas fondée sur l'idée que le clivage Gauche/Droite n'avait jamais existé, mais sur la double idée :

- que les partis se réclamant du camp de la droite n'étaient plus vraiment porteurs des valeurs traditionnelles de la Droite. De même pour la Gauche; par exemple : on ne pouvait plus dire que la Gauche était vraiment porteuse de l'idéal de justice et d'égalité face à la Droite, pas plus que la Droite n'était porteuse de la valeur de liberté, car dans les faits, elle défendait surtout la liberté du " gros " au détriment des plus " petits ".

- que de ce fait, il manquait en politique, l'expression de ceux qui, au contraire, refusaient la domination des critères économiques, et donc refusaient les structures économiques qui rendaient cette domination inéluctable , et qu'enfin, par rapports à ces clivages nouveaux, essentiellement pro ou anti-productivité, pro ou anti-économiste, partisan ou non des évolutions liées à ces phénomènes, le clivage Droite/Gauche, sans perdre sa signification historique, n'avait plus de sens politique et organisationnel.

Donc, pour nous, le mot d'ordre était : " Plus de " politique et non pas refus de la politique ! Significatif était, pour nous, le passage du Mouvement Ecologique au Mouvement d'Ecologie Politique. Pour les uns, ce fut seulement la volonté d'une organisation structurée, pour les autres, pour nous, ce fut l'affirmation que l'on était un mouvement politique, c'est-à-dire capable de proposer une vision du monde, des explications du monde, des propositions de changements, etc… avant d'être un mouvement uniquement écologique, c'est-à-dire un simple groupe de pression politicien au service de certaines causes écologiques.

Vouloir " plus de politique ", cela voulait dire que le problème venait d'une insuffisance des options proposées aux Français, qu'il fallait donc, en quelque sorte, accroître l'offre ; que sous sa diversité apparente, cette offre politique était en fait très restreinte. Cela voulait dire aussi que partout, il fallait réhabiliter le débat, les discussions sur les explications globales. Or, on se trouvait dans les années 70-80 , dans une période où le discrédit progressif des thèses du dogme marxiste rejaillissait sur toute forme d'essai d'explication sociale globale. Le courant waechtérien, et plus tard, la majorité des Verts se nourriront de ces rejets. Notre situation était difficile : demander plus de réflexion politique, plus de discussions, au moment où le rejet de toute explication conduisait la majorité à idolâtrer le " concret ", le " terrain ", le militant de base le nez sur ses problèmes.

La nécessité des débats et des discussions : L'existence de conflits entre nos propres valeurs

Certes, nous pensions que nous avions raison, que nos propositions, nos orientations étaient nouvelles, qu'il fallait rassembler ceux qui étaient d'accord là-dessus. Mais, comme nous l'avons évoqué plus haut, nombre de ceux qui n'avaient pas de " culture politique ", et en particulier, une partie majoritaire du courant waechtérien, avaient tendance à considérer que les propositions écologiques étaient des " évidences ". On n'a pas besoin de discuter des " évidences " ! Pour beaucoup, n'apparaissait pas immédiatement à l'esprit la notion de conflits de valeurs ni l'idée que les choix à faire ne sont pas essentiellement des choix entre objectifs, mais entre des hiérarchies d'objectifs, des choix entre différents types de moyens et de méthodes.

En revanche, pour notre courant, notre conception de la politique est inséparable de notre conception de la condition humaine : nous sommes sans cesse confrontés à des réalités " tragiques ", c'est-à-dire des réalités qui font apparaître que les conflits, dans la majeure partie des cas, ne sont pas des conflits entre ce qui est bon et ce qui est mauvais, mais des conflits de valeurs, des conflits entre des valeurs permanentes, entre par exemple, l'écologie et la liberté, entre l'amour et la connaissance, etc… et, résoudre ces conflits en supprimant l'un des éléments, est une solution pire que la situation de départ. A l'opposé, mettre l'accent sur le caractère universel, objectif et évident des mesures écologiques à prendre conduit les autres courants à oublier ces conflits de valeurs et à évacuer la nécessité d'une conscience du tragique de la condition humaine.
Ce regard " tragique " sur le monde était pour nous, une des meilleures vaccinations contre le risque de retour de visions totalitaires, visions qui n'empruntent évidemment pas les voies du passé, mais qui ne peuvent que se glisser dans les interstices de toutes les " bonnes consciences ".

La nécessité d'une explication globale adaptée à notre temps : le productivisme

Notre courant a insisté, dès le départ, sur les exigences spécifiques d'un mouvement politique. La plupart des écologistes étaient issus ou liés à des associations. En un sens, cette proximité de préoccupations vécues au quotidien par des citoyens était la force des écologistes politiques. Mais, la conscience de l'insuffisance des partis traditionnels a poussé beaucoup d'écologistes à se laisser bercer et à continuer à découper la réalité en petites rondelles, sans chercher de véritable alternative, dans les explications globales, aux insuffisances manifestes des grands partis. En revanche, pour eux, le mot d'écologie était le nouveau sésame. Dès les Assises de Lilles en 1975, notre courant va donc lancer un débat sur la nécessité de trouver des explications aux erreurs, autres que la corruption ou le mépris du politique. Il s'est manifesté par un texte proposant un concept explicatif, alternatif à celui de " capitalisme ", celui de " productivisme ". Tout au long des années qui suivirent, notre courant va s'efforcer de développer le débat sur ces questions, et dire que certaines évolutions lourdes, motrices, que certaines structures économico-sociales, et certaines mentalités font bloc entre-elles en se rendant " nécessaires " les unes aux autres et se reproduisent les unes les autres, tout en étant en conflit avec d'autres forces, d'autres tendances.

Pour notre courant (Ecologie et liberté) il est nécessaire de comprendre et expliquer pour pouvoir changer. Expliquer, comprendre, ce n'est pas dénoncer. Les attitudes moralisatrices présentent plusieurs inconvénients. Le refus de l'esprit moralisateur, le refus des démarches dénonciatrices a pour objectif de respecter la liberté des individus, de les libérer et non de les forcer. Les interdictions ne sont pas notre façon de voir. Ce qu'il faut, c'est empêcher que les comportements écologiques soient désavantagés ou impossibles, ce n'est pas interdire ceux qui ne sont pas " conformes ", sauf s'ils portent atteinte à la liberté des autres citoyens. Liberté, diversité, autonomie, indépendance, voilà pour nous, les valeurs de l'écologie politique indépendante.