Qui sommes-nous?
Vision générale
Ce que nous voulons
Actualités-Débats
Club Ecologie et Liberté

Qui sommes-nous ?

Face aux mensonges proférés par certains, revenons en aux faits

(Élections 1992 Languedoc-Roussillon)


Depuis cette élection, des contres-vérités sont régulièrement énoncées par la presse ou par des adversaires divers concernant l’élection des candidats Verts du Languedoc-Roussillon en 1992, nous avons donc retrouvé les articles de presse de l’époque dont la lecture permet de rétablir sans ambiguïté la simple vérité des faits (cf. les documents à télécharger) :


C’est sous la pression des candidats Verts (dont François Degans), que Jacques Blanc, candidat à la Présidence de Région, s’est engagé à ne passer aucun accord avec le Front National (cf l’engagement écrit à télécharger). Une fois élu, celui-ci a effectivement tenu promesse : de 92 à 98 les Conseillers Régionaux FN ont été écartés des décisions du Conseil Régional et n’avaient aucune délégation leur donnant un quelconque pouvoir. Personne ne peut décemment contester ce fait, car tous les comptes-rendus et Procès-verbaux du Conseil Régional de ce mandat peuvent en témoigner. Autrement dit, quand on entend dire ici ou là que la Région Languedoc-Roussillon a été gérée avec les voix du Front National pendant 18 ans (de 1986 à 2004), c’est une contre-vérité, ils devraient dire 12 ans.
Aujourd’hui, François Degans est Président de la CEI, il est donc devenu un concurrent des Verts. Alors, évidemment, ses anciens amis ne sont sans doute pas étrangers au fait que des bruits continuent de courir comme quoi « il n’est pas fréquentable…, car, paraît-il, il serait d’extrême droite…, car, paraît-il, il aurait participé à une majorité comprenant des représentants du Front National… ».
C’est un bon moyen de ternir l’image de François Degans, d’associer la CEI au parti frontiste, et par là de nous affaiblir aux yeux du public qui a rarement les moyens de vérifier qui dit la vérité.
Alimenter la polémique, salir l’adversaire est toujours plus facile, car cela évite les débats de fond, cela évite d’avoir à dire les vraies raisons qui ont poussé un certain nombre de Verts à quitter le mouvement qu’ils avaient pourtant contribuer à créer.
Rétablir la vérité n’a pas beaucoup d’importance pour ces praticiens du mensonge, car finalement, c’est un bon moyen de faire oublier qu’ils ont trahi l’idée d’indépendance politique qui a justifié la création même du Mouvement d’Ecologie Politique. Or, cette indépendance était indispensable si l’on voulait sortir du carcan de l’économisme à l’origine de la plupart des dégradations écologiques de la planète. Car, ne l’oublions pas, comment pouvait-on s’associer dans la durée avec l’un des partis traditionnels, qu’il soit de droite ou de gauche, sachant qu’ils étaient tous enfermés dans une vision économiciste du monde…

Par contre, les résultats obtenus en Languedoc-Roussillon de 92 à 98 par François Degans et ses deux coéquipiers élus Verts, n’ont pas beaucoup d’intérêts à leurs yeux. C’est pourtant, grâce à l’existence d’une majorité relative dans laquelle les 3 voix de ces élus étaient déterminantes, qu’ils ont pu infléchir substantiellement une partie des décisions de la majorité. Ils ont pu faire avancer des dossiers importants pour l’environnement, obtenir des résultats concrets sur certains dossiers, poser des jalons sur d’autres. (cf. Le bilan de mandat).