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Bilan du mandat de François Degans,
Conseiller Régional du Languedoc-Roussillon de 1992 à 1998


Dès son élection, François Degans demande la création d’une Commission Aménagement du Territoire au sein du Conseil Régional, commission qu’il animera en tant que Président durant son mandat. Il participera activement à la négociation du Contrat de Plan Etat-Région. Plus concrètement, voici quelques exemples d’actions qu’il a menées ou impulsées :

Obtention de la création d’antennes universitaires à Béziers, Nîmes, Narbonne, Carcassonne, Mende.

Lancement d’une campagne d’information sur les NTIC (Nouvelles Technologies d’Information et de Communication) : 1) Obtention du recrutement d’un poste de chargée de mission TIC à la région. 2) Organisation de réunions faisant fonction de stage de formation pour les élus régionaux et l’administration 3) Organisation d’un colloque régional sur le sujet. 4 ) Organisation d’un voyage d’études pour les élus en Alsace.

Participation à la création de l’Agence Méditerranéenne de l’Environnement chargée de développer la sensibilisation à l’environnement (éducation à l’environnement), de mettre en place les Parcs Naturels Régionaux (nombreux en LR), de favoriser la recherche de solutions aux problèmes d’environnement, de mobiliser les acteurs et de financer ceux qui agissent dans ce sens… L’AME s’est fait largement connaître à travers ses multiples actions en faveur : espaces naturels, faune, flore, jardins, agriculture et forêt, environnement et culture, énergie, bâtiment, Parcs Naturels Régionaux, éducation à l'environnement, environnement et santé, sensibilisation et information (cf site : www.ame-lr.org).

Quasi-triplement du budget pour la réhabilitation du logement locatif ancien : fond accessible aux communes rurales, mis en place afin de pallier à la pénurie de logements disponibles dès les premières années de mandat.

Au delà de ces quelques exemples, François Degans a consacré la plus grande partie de ses efforts à essayer de développer le transport ferroviaire dans la région. Il a développé et soutenu des projets qui avaient des retombées potentielles importantes pour l’emploi et l’aménagement du territoire. En voici des exemples :

* Quadruplement du budget ferroviaire de la Région.

* Co-présidence du groupe de travail chargé d’élaborer un schéma régional de transports.
Participation forte, mais parfois conflictuelle avec des tenants d’une autre vision du ferroviaire. Elaboration d’un texte d’explication intégré au schéma régional.

* Défense de la Ligne Béziers-Neussargues-Clermont-Ferrand-Paris :
En 1995, François Degans est missionné par le Conseil Régional pour relancer le projet de rénovation de la Ligne. Il fait voter des études sur le potentiel de la ligne en matière de frêt ferroviaire international dont les conclusions sont prometteuses et justifient de sauver la ligne. Malgré les réticences de la SNCF, il réussit à faire inscrire la rénovation de la ligne dans les Contrats de Plan Etat-Région des trois Conseils Régionaux concernés (Languedoc-Roussillon, Auvergne, Midi-Pyrénées).

* Défense des lignes ferroviaires secondaires menacées de fermeture ou de réduction par la SNCF :
- Carcassonne-Quillan a pu être maintenu.
- Liaisons entre Barcelone et Toulouse.
- Projet commun Région-Département de réouverture de la ligne Montpellier-Sommière-Quissac-Alès.

* Développement du tourisme ferroviaire :
Lancement d'études de marketing (clientèles), techniques et de faisabilité afin de développer des lignes ferroviaires touristiques en Languedoc-Roussillon (avec des objectifs de réouverture sur des lignes secondaires abandonnées ou des améliorations de dessertes sur des lignes peu exploitées par la SNCF). On peut en citer deux dont les études étaient très concluantes : la ligne Axat-Rivesaltes (dossier complet), et la ligne Lamalou (dossier presque complet). Le « Train Jaune » dans les Pyrénées-Orientales, lui aussi menacé, est un des rares à avoir pu être maintenu en service et rénové.

* Promotion des technologies pendulaires en France :
La technologie présente l’avantage d’améliorer la vitesse et le confort sur les lignes sinueuses de montagne et par ailleurs, de réduire les coûts de construction des infrastructures. Grâce à l’impulsion donnée par François Degans, en collaboration avec des constructeurs internationaux, des matériels pendularisés ont été mis au point (automoteur « X 72500 » pendularisé par Alsthom, réalisation d’un prototype par Bombardier-groupe ABB).

* Initiation de trois projets de transport créateurs d’emplois à Béziers :
F. Degans a soutenu le lancement et suivi les études pour la création à Béziers d’une plate-forme multi-modale à Béziers, valorisant ainsi sa situation exceptionnelle de « carrefour de carrefour » (croisement d’Autoroutes (A9 / A75), de lignes ferroviaires, canal du midi, aéroport régional).
Le cabinet d’études Gouranton, mandaté pour réaliser l’étude de faisabilité, va jusqu’à trouver près une trentaine d’entreprises prêtes à s’installer à Béziers dès que les équipements de la plate-forme seraient mis en place.

=> Hélas, ce projet a finalement été bloqué, notamment par le Préfet (via un représentant de la DRE), sans doute pour ne pas faire de l’ombre à la plate-forme de Montpellier, pourtant moins bien située.

Ce projet devait être complété de deux autres :
- Projet de recyclage de l’Atelier Directeur de Béziers pour maintenir des emplois industriels (300 emplois menacés par la volonté de la SNCF de fermer le site) avec l’accord de trois constructeurs internationaux ferroviaires (FIAT, ABB-Groupe Bombardier et SIG).
L’idée à l’époque, soutenue également par le Président Blanc, était de transformer progressivement l’Atelier Directeur de Béziers en Atelier spécialisé dans la réparation des matériels pendularisés en France, et par ailleurs en Centre International de Formation à l’Utilisation des Technologies Pendulaires (il n’en existait pas en Europe) animés par les industriels FIAT, ABB (technologies pendulaires dites « actives ») et SIG (technologie pendulaire dite « passive »).

=> Là aussi, alors que les conditions de faisabilité était pour l’essentiel réunies, que des études avaient été concluantes, le projet ne s’est finalement pas fait en Languedoc-Roussillon mais dans un autre pays européen. Cette fois-ci c’est le Directeur Régional de la SNCF qui a simplement refusé d’accepter la visite de l’Atelier Directeur par FIAT, au simple prétexte « qu’il ne fallait pas risquer donner de faux espoirs aux cheminots » sic !!!

- Organisation de voyages d’études en Europe (Brem, Vérone) et de journées d’études sur les problèmes de plate-forme logistiques et multi-modales.

* Dossier TGV :
Financement d’études clés pour l’avenir du ferroviaire :
F. Degans obtient que parmi les 36 Millions de Francs devant être versés par la Région à la SNCF pour financer les études relatives au TGV, soient intégrés 3 objectifs :
- une étude d’impact du TGV sur l’environnement (à l’époque ces études n’étaient pas obligatoires)
- une étude d’impact du TGV sur les lignes régionales secondaires et les articulations du réseau à prévoir pour éviter toute dégradation du service ferroviaire régional, en particulier sur les territoires non desservis par le TGV.
- une étude d’impact du TGV sur le trafic ferroviaire de frêt régional et international.

Les deux premières études ont pu être réalisées et les résultats connus assez rapidement.

Par contre, cela fut beaucoup plus difficile pour la troisième étude car la SNCF a commencé par refuser d’inclure cette étude dans le budget des 36 Millions de francs, considérant que cela coûtait trop cher à réaliser. L’étude fut finalement réalisée par un bureau d’études lié à la SNCF, dirigé à l’époque par Alain Richard. C’est cette étude qui, pendant plusieurs mois, a été mise sous le coude, tout en bouleversant les réflexions de la SNCF au niveau national. Car ses résultats étaient très perturbants : l'étude montrait que, non seulement le TGV n’allait pas résoudre les problèmes déjà difficiles du frêt ferroviaire, mais que le TGV risquait d’entraîner une situation de saturation dans les cinquante prochaines années. Ces résultats étaient tellement graves qu’ils n’ont pas été officiellement diffusés auprès de la Région Languedoc-Roussillon… L' étude a aussi permis de prévoir que le TGV soit « mixte » (voyageurs et frêt), plutôt que simplement pour voyageurs.

* Soutien à la modernisation du matériel ferroviaire :

Organisation de trois colloques sur le ferroviaire :
Négociations avec les constructeurs pour la mise au point d’un matériel ferroviaire plus adapté aux petites lignes (automotrice de petite capacité ayant un coût de fonctionnement moindre et confortable pour l’usager). Ce matériel existe aujourd’hui sous la référence « X 73500 » (ou « A TER »). Il a été récemment promu par la FNAUT (Fédération Nationale des Usagers des Transports) dans sa Lettre d’information de Mars 2004 : « c’est un magnifique instrument de reconquête des lignes à faible trafic potentiel ».

Mise au point d’un système de « desserte ferroviaire en épi » avec découverte du matériel adapté pour le mettre en application. Ce projet reste à concrétiser. Il présenterait l’avantage de redévelopper les dessertes dans les petites gares et d’apporter des voyageurs supplémentaires sur les axes existants.

* Dossiers suivis par les deux autres Conseillers Régionaux Verts (résumé succint)  :

Marie-Anne Sabatier s’est beaucoup mobilisée pour défendre la culture occitane, elle a notamment animé un groupe de culture occitane et fait progresser le budget général accordé à la culture occitane. Par ailleurs, elle s’est battue sur des problèmes d’environnement comme les déchets et le nucléaire (contre un centre d’enfouissement de déchets nucléaires)…

Jacques Doucet a quant à lui animé l’Agence Méditerranéenne de l’Environnement en tant que Président de 92 à 98.